Si au milieu des années 1950, le réalisateur français Chris Marker se faisait appeler oncle soviétique lors de ses visites en Chine, il suffit de se promener aujourd’hui à Pékin pour remarquer que désormais on se fait plutôt interpeller par des meiguoren – américain, en chinois – ce qui nous démontre bien que l’influence est belle est bien passée du côté des États-Unis. Et ceci fonctionne également pour le cinéma. Actuellement en Chine, en parts de marché réelles, le cinéma américain représente 40 à 45%, la Chine 50% et le reste du monde se partage entre 5 et 10%.
La Chine dispose d’un quota draconien de trente-quatre films étrangers autorisés à la distribution sur son territoire – dont 14 en Imax 3D (quota qui sera renégocié en 2017). Continuer la lecture de Le rapport de force entre Hollywood et la Chine